Solution phytothérapique pour saison froide …

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L’appareil respiratoire est très sensible au froid et à l’humidité. Certaines plantes aux extraits standardisés peuvent aider à renforcer les capacités de résistance ou combattre les infections hivernales ; quelques exemples pour illustrer ce propos … .

Je suis malade tout l’hiver …

Pour qu’une infection se déclare, il faut la rencontre d’un microbe et d’un terrain immunitaire défaillant. Avec les changements de température, les défenses de l’organisme ont tendance à baisser. L’une des premières solutions consiste donc à renforcer les défenses immunitaires.

Certaines plantes ont des vertus immunostimulantes ; leur action est à la fois locale et générale. En prévention, elles procurent une protection et atténuent la sévérité des symptômes ou la fréquence des récidives en cas d’affections chroniques. En curatif, en complément du traitement spécifique et à condition d’être utilisées dès les premiers symptômes, elles contribuent à ralentir l’évolution de la maladie et accélèrent la guérison.

Elles s’utilisent généralement en cure de 4 à 8 semaines ; citons pour exemple l’échinacée (racine), le ginseng (racine), l’éleuthérocoque (organes souterrains), le cassis (bourgeon), l’églantier (jeunes pousses), le pélargonium (organes souterrains) et le sureau noir (fruits).

Existe-t-il des plantes pour dégager mes voies respiratoires ?

L’activité anti-microbienne du thym (partie aérienne fleurie) est connue depuis l’Antiquité. Son huile essentielle contient du carvacrol et du thymol dont les propriétés antiseptiques sur les champignons, levures et bactéries sont établies.

Par ailleurs, l’huile essentielle contenue dans la feuille d’eucalyptus est en grande partie éliminée par voie pulmonaire ; elle est donc conseillée pour traiter les infections de l’appareil respiratoire. Riche en cinéol (eucalyptol), l’eucalyptus possède une activité bactériostatique et bactéricide démontrée in vitro sur plusieurs germes (staphylocoques, pneumocoques, proteus, coliformes …).

J’ai un gros rhume, existe-t-il quelque chose de naturel … ?

Les feuilles d’eucalyptus sont donc très riches en huile essentielle antiseptique, mucolytique, décongestionnante et antitussive. L’activité du principal composant, le cinéol ou eucalyptol, a été testée dans un essai clinique pour le traitement de la rhino-sinusite ; une amélioration significative du confort respiratoire a été observée. L’eucalyptus entre de ce fait dans la composition de nombreux traitements symptomatiques des affections des voies respiratoires par voie orale, topique ou inhalée. Elle peut être associée à la propolis et au thym.

Et pour la toux … ?

Les plantes à mucilages – racines de guimauve en macération, fleurs et feuilles de mauve en infusion – soulagent l’inflammation des voies oro-pharyngées. Les plantes antispasmodiques – feuilles et parties aériennes de thym, sommités fleuries de grindélia, de serpolet ou d’origan en infusion, … – soulagent quant à elles les quintes de toux.

Quant à la sommité fleurie du marrube blanc, elle sera conseillée pour le confort respiratoire en cas de toux grasse, de bronchite, de trachéite ou de sinusite. Son action expectorante et fluidifiante des sécrétions bronchiques est en grande partie due à des lactones diterpéniques telles que la marrubine. Cette plante possède également une action dilatatrice des bronches.

En conclusion …

Les plantes pourront être conseillées en gélules d’extrait sec ou en solution. Plus importante que la galénique, la standardisation de la plante et sa concentration réelle en principe actif seront les principaux garants de sa qualité et de son efficacité dans le combat des infections hivernales.

N’hésitez par conséquent jamais à demander conseil à votre Pharmacien ! Il vous répondra dans la mesure de ses compétences ou vous demandera de consulter votre Médecin.

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